Oxfam et JAVA Foodservice, des pionniers dans la lutte pour le commerce équitable

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Oxfam et Fairtrade sont indissolublement liés. Pourtant, Oxfam applique une approche différente des autres producteurs fairtrade. La raison pour laquelle Oxfam met la barre tellement plus haut est simple : sa motivation n’est pas de réaliser davantage de chiffre d’affaires ou de bénéfice, mais de payer aux paysans et producteurs un prix équitable, pour soutenir leur développement durable.

 

Mieke Willems, responsable des ventes Oxfam Fair Trade et Bart Van Besien, le spécialiste du cacao chez Oxfam, nous expliquent avec passion pourquoi Oxfam devrait être un choix logique, dans le foodservice également.

Que représentent Oxfam-Magasins du monde
et Oxfam Fair Trade ?

Bart Van Besien : « Notre organisation soeur Oxfam-Magasins du Monde est un mouvement dynamique de milliers de bénévoles qui s’engagent dans les magasins du monde partout en Wallonie et Bruxelles. Oxfam Fair Trade est une coopérative qui achète, traite et vend des produits et des matières premières. Les magasins jouent un rôle important dans la vente. Mais Oxfam Fair Trade ne se contente pas d’acheter et de vendre : en coulisses, nous continuons d’insister sur l’importance d’un commerce équitable auprès des organisations politiques et publiques. Toujours dans le même but : promouvoir le développement durable pour les producteurs locaux. »

Est-ce qu’Oxfam réalise son chiffre d’affaires surtout via les magasins du monde ou également par d’autres canaux comme le marché du foodservice ?

Mieke Willems : « Les magasins du monde génèrent 50 % du chiffre d’affaires, l’autre moitié est réalisée via le détail ou des partenaires comme JAVA Foodservice. Pour nous, c’est un sain équilibre parce que de cette façon, nous ne sommes pas complètement dépendants de quelques grands acheteurs, ce qui nous rendrait trop fragiles.

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Mais le volume est important pour obtenir un certain impact, donc nous devons rechercher un bon équilibre. Ce qui offre également davantage de sécurité aux projets et coopératives que nous soutenons. Il s’agit souvent de coopératives petites et fragiles, qui ont encore du chemin à parcourir pour devenir des organisations professionnelles dans un environnement international. Il est vital que nous puissions leur garantir un marché aussi stable que possible, avec suffisamment de volume et un risque réparti. Et le canal de distribution que nous offre JAVA Foodservice est très précieux à cet égard. »

En quoi Oxfam diffère-t-elle des autres initiatives de  « commerce équitable » ?  

Bart : « Oxfam a toujours mis la barre plus haut que les initiatives fairtrade ordinaires. Le consommateur, ainsi que le professionnel de l’alimentation, ne s’y retrouvent souvent plus dans la multitude de produits. Pour le cacao, le thé et le café il existe différents labels comme UTZ et Rainforest Alliance (ces labels ont été fusionnés, n.d.l.r.). UTZ/Rainforest Alliance a connu un énorme ‘boom’ ces dernières années. Aujourd’hui, environ un quart de tout le cacao du monde est certifié par ce label. Mais malheureusement, cela n’a pas amélioré fondamentalement la situation des paysans. Les « bonnes pratiques agricoles » sont vérifiées, mais il n’y a pas de prix minimum. Les labels et la certification sont devenus un marché, où l’alternative la moins chère et la moins durable prend le dessus. »

Fairtrade garantit des prix minimum, est-ce que cela suffit pour offrir un revenu plus vivable aux paysans ?  

Bart : « Le fairtrade prévoit pour le cacao un prix minimum supérieur de 20 % à celui qui est payé aujourd’hui. C’est indispensable et nous espérons avoir ainsi inversé la spirale négative. Oxfam Fair Trade a augmenté son prix de 70  %, espérant que le reste du marché suivra cet exemple. Ce prix plus élevé n’est pas une question de charité, mais de responsabilité. Quand on sait qu’actuellement, les agriculteurs gagnent un tiers de ce dont ils ont besoin pour s’alimenter correctement, avoir une habitation décente, accéder à l’éducation et aux soins de santé, on comprend qu’il s’agit ici de respect des droits de l’homme.

 

Aujourd’hui, les grandes marques aiment faire étalage de leurs initiatives en faveur de la durabilité. C’est une évolution positive, mais le prix du cacao n’est souvent pas pris en considération. Les producteurs de cacao sont encouragés à envoyer leurs enfants à l’école, mais ils paient cash à chaque baisse de prix. Il est impossible de sortir de la pauvreté structurelle extrême de cette façon et nous restons très éloignés d’une chaîne de production durable.

 

Oxfam opte résolument aussi pour des chaînes de production traçables. Lorsque c’est possible, nous payons directement les producteurs. Avec moins d’intermédiaires, nous pouvons payer un meilleur prix aux paysans tout en continuant de proposer un prix abordable au consommateur. »

Le commerce équitable a une portée plus importante aujourd’hui qu’il y a 10 ans.

Bart: « C’est vrai, nous vivons dans un monde qui change, où la ‘Corporate Social Responsibility’ (CSR) & le ‘Sustainable Development’ sont imbriqués dans la stratégie et la mission de la plupart des entreprises. Tout ceci cadre notamment dans les « Sustainable Development Goals » (SDG) fixés par 193 pays des NU en 2015. Ces objectifs concernent la pauvreté, la faim, l’égalité des genres, l’enseignement, le climat, le respect de l’environnement, etc.

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Avec le mouvement fairtrade, nous souscrivons à ces objectifs, mais nous n’oublions pas que ce sont souvent les producteurs de nos aliments qui sont, en tant que premiers maillons de la chaîne, les plus touchés par la pauvreté, la faim et les conséquences du changement climatique. Lorsque les autorités et les entreprises poursuivent des SDG, elles doivent en fait reprendre les principes fairtrade pour donner aux agriculteurs la possibilité structurelle de relever les grands défis. Oxfam-Magasins du monde a démarré il y a presque 50 ans, longtemps avant qu’il ne soit question des SDG. Nous sommes particulièrement heureux que le commerce équitable concerne un public plus large aujourd’hui. »

Le nombre de références Oxfam a fortement augmenté dans l’offre de produits JAVA Foodservice aussi.

Mieke : « C’est un fait et nous voyons que nous pouvons encore nous développer. Actuellement, l’offre Oxfam Fair Trade chez JAVA Foodservice est constituée en grande partie de boissons et de snacks, les produits d’impulsion. Parce que ceux-ci ont une plus grande visibilité du côté du consommateur en comparaison avec les produits fairtrade utilisés dans une préparation. Dans le cadre de notre scénario de croissance, nous allons cibler davantage les cuisines institutionnelles à l’avenir. Là aussi, le choix du fairtrade devrait être logique parce qu’il correspond aux valeurs cautionnées par de nombreuses entreprises. L’entreprise socialement responsable est maintenant intégrée dans la vie des entreprises. Les consommateurs, mais les travailleurs aussi, attendent une offre de produits équitables.

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Pour un partenaire professionnel, le choix d’Oxfam Fair Trade est une preuve évidente que les principes de l’entreprise socialement responsable sont véritablement appliqués. C’est ce que nous apprécions beaucoup dans la collaboration avec JAVA Foodservice. En élargissant progressivement l’offre de produits Oxfam, l’organisation démontre dans la pratique que l’entreprise durable n’est pas seulement un joli slogan dans un rapport annuel.

 

Et, important aussi, de nombreuses réactions indiquent que les produits Oxfam sont d’excellente qualité et prouvent que le fairtrade est payable. »

Oxfam Fair Trade propose également des produits
« de chez nous » maintenant. Ce n’est donc plus
seulement une histoire Nord-Sud ?

Mieke : « En effet, le fairtrade n’est pas un mouvement Nord-Sud seulement. Il devient de plus en plus clair qu’un cadre de réflexion s’articulant autour du commerce ‘équitable’ chez nos producteurs locaux aussi peut également offrir une solution. En raison de la concentration du marché au niveau de la distribution et des groupes alimentaires, la pression sur les petits paysans augmente sans cesse, et la marge pour mettre sur pied un modèle d’entreprise durable se réduit.

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Nous avons élaboré un cadre, auquel un producteur ou une organisation doit se conformer pour être considéré(e) comme « équitable ». Oxfam-Magasins du monde n’a pas le monopole de la vente de produits locaux. En tant que distributeur, nous allons également proposer des produits locaux à plus grande échelle. Le premier exemple est le jus de pomme bio Oxfam, provenant d’agriculteurs belges en phase de transition vers le bio. Ce jus de pomme délicieux, frais et durable, issu du terroir belge, est repris dans l’assortiment JAVA Foodservice et disponible en petites bouteilles de 20 cl. »

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